L’organisation corporelle des êtres vivants détaillée par Aristote dans l’Histoire des animaux[1], présente le corps humain comme une symétrie rationnelle, déployée dans trois directions ayant chacune deux sens opposés ; un haut et un bas, un devant et un derrière, un coté droit et un coté gauche.

La grandeur de l’homme se trouve dans son corps « aligné » sur le monde, lequel fixe un haut et un bas objectifs : l’homme converge ainsi avec l’ordre naturel de l’univers.

Le mouvement est analysé, tout d’abord dans La Marche des animaux[2], où Aristote classe les modes de locomotion, puis dans Le mouvement des animaux[3], où il s’attache davantage à l’origine du mouvement, au problème de savoir comment l’âme met en mouvement le corps.

Il insiste sur le primat de la forme sur la matière, tout en précisant qu’un cadavre privé d’âme, n’est pas un corps.

Pour ce philosophe, le mouvement du corps (la forme) est l’expression de l’âme à travers le corps, en ce qu’ils constituent ensemble une unité.

Ce corps est la manifestation de chaque âme à travers son corps, et se traduit sous forme de caractère individuel tout en suivant les règles mécanico-physiques du corps                                                                                                     

 

Bibliographie

Aristote, Histoire des animaux, trad. P. Louis, Les Belles Lettres, Paris, 1964.

Aristote, La Marche des animaux, trad. P. Louis, Les Belles Lettres, Paris, 1973.

Aristote, Le Mouvement des animaux, trad. P. Louis, Paris, Les Belles Lettre, Paris, 1973.

[1] Aristote, Histoire des animaux, trad. P. Louis, Les Belles Lettres, Paris, 1964.

[2] Aristote, La Marche des animaux, trad. P. Louis, Les Belles Lettres, Paris, 1973.

[3] Aristote, Le Mouvement des animaux, trad. P. Louis, Les Belles Lettre, Paris, 1973.